Dans le Cadre d’une convention de Partenariat avec l’Ecole Supérieure d’Architecture de Nantes, l’Universita di Corsica (Paoli Tech), le Parc Naturel Régional de Corse,, la Maison de l’Architecture Corse et la ville de L’Ile-Rousse, le CAUE de Corse a participé au démarrage de l’opération « Atelier Hors les Murs / Petites villes de Demain » en accueillant 30 étudiants en architecture de Nantes ainsi que des étudiants de Paoli-Tech.
Les étudiants ont été accueillis sur la Place Saint Nicolas de Bastia par la Directrice du CAUE de Corse, par l’Architecte de la structure, par la présidente de la Maison de l’Architecture de la Corse (MAC) ainsi que par Monsieur Beretti, président de la Faculté de la Société des Sciences Historiques de la Corse.
Une déambulation dans toute la ville s’en est suivie à la recherche de toutes les richesses patrimoniales avec les commentaires avisés de Monsieur Beretti et de Monsieur Battesti. Les étudiants ont ainsi pu découvrir l’architecture de notre ville en visitant les principaux édifices. Cette visite a été complétée par l’intervention de Monsieur Terrier, DGS de la Ville de Bastia qui a fait découvrir aux étudiants les dernières réalisations de la Ville notamment l’Aldilonda, le Spassimare et le Mantinum.
Pour clore cette journée riche en découverte, les étudiants ont été réunis dans les locaux du CAUE de Corse pour une présentation de tous les partenaires partis prenantes de cette opération qui à l’aide de présentation ont exprimés leurs attentes. Ce moment riche en échanges s’est poursuivi par un buffet convivial où de manière plus informel les bases de cette opération ont été solidement posées.
SEIZE Corsica : un programme d’accompagnement aux économies d’énergie pour les entreprises et les collectivités
Vous êtes professionnels et souhaitez réduire vos consommations d’énergie ? Gratuit et sans engagement, le programme SEIZE vous accompagne pour réaliser des économies d’énergie à travers différentes actions : ateliers de formation, mise à disposition d’un kit de mesure, accompagnement vers les dispositifs d’aides.
Les offres du programme SEIZE
Comment bénéficier des offres d’accompagnement du programme SEIZE ? C’est simple : créez votre compte gratuitement et sans engagement. L’espace connecté et sécurisé vous permet d’accéder à plus d’informations et vous inscrire aux ateliers participatifs, commander un kit de mesure de consommation et de confort, et/ou accéder aux dispositifs d’aides.
Ateliers de formation
Afin de comprendre vos consommations d’énergie et connaître les actions à mettre en place pour réaliser des économies d’électricité, participez à un atelier du programme SEIZE avec d’autres professionnels ou avec vos collaborateurs.
Kit de mesure et suivi des consommations d’énergie
Équipez-vous gratuitement d’un kit de mesure et de suivi des consommations, simple d’installation et d’utilisation, afin de maîtriser votre consommation d’énergie en temps réel.
Bénéficiez d’un accompagnement vers les dispositifs d’aides disponibles en Corse et d’informations sur les actions à mettre en place afin d’améliorer votre performance énergétique.
Financé dans le cadre du dispositif des Certificats d’Économies d’Énergie (CEE) et labellisé par le ministère de la Transition écologique, le programme SEIZE bénéficie du soutien de l’Agence de la transition écologique (ADEME) et s’inscrit dans la démarche « Engagé pour FAIRE ». Porté par l’éco-entreprise Eco CO2, le programme SEIZE est déployé en Corse en partenariat avec l’AUE et mis en œuvre en coopération avec le comité de Maîtrise de la Demande d’Électricité (MDE) de Corse.
Exposition 1er Palmarès d’Architecture de Corse sur les grilles de la Mairie de Bastia dans le cadre d’un partenariat Mairie de Bastia – CAUE de Corse – Maison de l’Architecture de Corse (MAC) :
La MAC a organisé en 2019 le 1er palmarès d’Architecture en Corse. Ce palmarès a été mis en place afin d’avoir une visibilité sur la production architecturale régionale du XXIe siècle en Corse et de constituer une ressource documentaire de la richesse des réalisations à l’échelle de l’île. C’est la raison pour laquelle la Ville de Bastia en collaboration avec le CAUE de Corse et la MAC accueille aujourd’hui cette exposition qui présente sur 23 panneaux accrochés aux grilles de la Mairie, les 11 projets lauréats.
La Corse doit réussir le pari de créer les conditions d’un développement équilibré entre ses richesses naturelles et ses aménagements et les architectes ont un rôle majeur dans les solutions à proposer et à inventer. A travers ce palmarès, il s’agit de susciter le « bien faire » et de l’encourager, créer le désir d’architecture…. ce qui correspond tout à fait à l’engagement du CAUE de Corse et de la MAC, conformément à leurs missions de base.
Les 11 projets lauréats de ce 1er Palmarès d’Architecture en Corse présentés dans cette exposition, ont été reconnus par un jury international et ils illustrent parfaitement la qualité et la diversité des réalisations architecturales en Corse, trop souvent méconnue. Lors de ce palmarès, ce sont 110 projets en tout qui ont été présentés et qui sont répertoriés dans un catalogue édité par la MAC et disponible dans les locaux du CAUE de Corse, immeuble l’Expo avenue de la libération à Bastia.
Depuis 2019, de nouveaux projets qualitatifs ont vu le jour sur Bastia dont celui de l’Aldilonda et du Mantinum et, bientôt, celui de l’aménagement du vieux port. C’est la raison pour laquelle la MAC organisera en 2022 un nouveau Palmarès d’Architecture.
Le programme Watty™ à l’école vise à sensibiliser les enfants des écoles aux économies d’énergie en les rendant acteurs de la maîtrise d’énergie à la fois dans leur école et au sein de leur foyer. Le programme se déroule sur une année scolaire et est reconductible chaque année, avec des contenus renouvelés.
Un programme unique et innovant parfaitement adapté au milieu scolaire
Le programme scolaire est constitué d’ateliers et événements menés par un technicien du CAUE de Corse dans 130 écoles du Grand Bastia, du Cap Corse et du Nebbiu. Par effet de rebond, le programme s’étend au cadre familial, grâce notamment à la distribution gratuite d’un kit hydro économe, baptisé kit « econEAUme », dont l’installation simple permet de réaliser des économies d’énergie et d’eau de l’ordre de 150 euros par an pour un foyer de trois personnes.
Pour mener à bien cette action, des outils pédagogiques spécifiques à notre région ont été élaborés et ont été rédigés en bilingue.
Les élèves inscrits, ont pu découvrir différents ateliers traitant des économies d’énergie comme l’éclairage, le gros électroménager, les déplacements, l’eau, …, ainsi la récurrence des animations leur a permis d’acquérir et d’intégrer de façon durable les bons réflexes.
L’objectif du programme est aussi d’inciter les familles à changer leurs habitudes et à adopter des comportements plus responsables vis-à-vis de l’utilisation de l’énergie. Réels vecteurs de communication, les jeunes élèves sont donc devenus les « ambassadeurs » de cette action auprès de leurs familles respectives.
Le centre paroissial Notre-Dame-des-Victoires est achevé en 1969. Moins de quarante années sont-elles suffisantes pour qualifier cette architecture de patrimoine ?
Bien que l’architecture du XXe siècle soit désormais entrée dans le champ de la protection au titre des monuments historiques, cet édifice, œuvre architecturale singulière au sein d’un quartier urbanisé dans les années soixante, suscite encore des regards condescendants qui trahissent une opinion, souvent répandue et peu justifiée, sur cette période.
La prise en compte des réalisations architecturales du XXe siècle dans la politique de protection menée par le ministère de la Culture est relativement récente et souffre d’un déficit d’opinion. De plus, la connaissance encore imparfaite des conditions des commandes et des chantiers rend difficile l’établissement de critères pertinents pour sélectionner et identifier les œuvres représentatives au sein de l’immensité de la production architecturale du XXe siècle. Le regard sur le patrimoine du XXe siècle a d’abord été un regard meurtri par les événements douloureux des guerres mondiales. Ainsi, ce sont les champs de bataille qui ont été les premiers éléments de cette période à être protégés au titre des monuments historiques. C’est sous l’impulsion d’André Malraux qu’en 1961, une première liste d’édifices à protéger est élaborée, avec pour critère, la représentativité des architectes et des styles – d’où la sélection d’édifices d’architectes vedettes, dont la disparition concorde pratiquement avec la protection de leurs bâtiments. Le plus connu, la chapelle Notre-Dame-du-Haut à Ronchamp, réalisée par Le Corbusier, sera ainsi classée en 1967, soit douze ans seulement après son achèvement. Sous le ministère de Michel Guy, de 1974 à 1975, une seconde vague de protection prend notamment en compte l’architecture religieuse construite durant l’entre-deux guerres. A partir des années quatre-vingt, de vastes campagnes thématiques de protection engendrent une augmentation sensible du nombre de monuments historiques du XXe siècle. Toutefois, si l’on en compte aujourd’hui 1622, ils ne représentent à peine que 3,5% de la totalité des édifices protégés.
Dans ce contexte de déficit relatif de protection, la seconde moitié du XXe siècle est particulièrement sous-représentée. Cependant, les édifices religieux appartiennent à une catégorie mieux considérée. Ils ont en effet joué dans l’imaginaire architectural la fonction d’un invariant historique permettant, au delà des singularités propres à chaque époque, d’unir la construction à l’intemporalité. Lieu de rassemblement, de symbole, l’église a cette force de la visibilité et cette puissance du monument qui lient identité, permanence et tradition. Les architectes déploient tout leur art et l’architecture touche au sacré. C’est pourquoi on peut avancer l’idée que le projet du centre paroissial Notre-Dame-des Victoires a été une étape essentielle dans la carrière de Louis de Casabianca et de Louis Cypriani, qui y ont concentré tous les éléments de leur créativité architecturale.
Le centre paroissial Notre-Dame-des-Victoires a été inscrit au titre des monuments historiques le 8 février 2008, suite à l’avis favorable du conseil des sites de Corse en formation « patrimoine ». Il est aujourd’hui le seul monument historique de la seconde moitié du XXe siècle en Corse.
Plan de l’Eglise Notre-Dame des Victoires Quartier Lupinu – Bastia
Diaporama
Bibliographie
Après des études secondaires au Lycée de Bastia, Louis de Casabianca entre à l’Ecole Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris et devient, en 1934, architecte diplômé par le gouvernement en obtenant la mention très bien. Trois ans plus tard, en 1937, il reçoit « la Médaille d’or » pour son projet de « Pavillon de la Corse » à l’Exposition internationale de Paris. Attentif aux techniques de construction les plus modernes, dans l’esprit rationaliste des années trente, il travaille alors pour les services de la ville de Paris. De retour en Corse à l’époque de la guerre, il décide de s’installer définitivement sur l’île.
De 1941 à 1950, il est chargé de plusieurs missions en Corse par différents ministères. Pour le ministère de l’Education nationale, il cumule les fonctions d’architecte-conseiller technique, d’architecte en chef des Bâtiments civils et Palais nationaux et, à titre temporaire, d’architecte des Monuments historiques. Dans ce cadre, il est notamment amené à diriger l’étude d’un projet d’école-type pour le département de la Corse, à mener la reconstruction du palais de justice de Bastia, à concevoir le lycée et le musée ethnographique ou à réaliser une importante enquête sur l’architecture traditionnelle insulaire, qui enrichissait le fonds de l’ancien musée national des Arts et Traditions populaires.
Après la libération de la Corse, il dirige, pour le compte du ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme, la commission d’enquête relative aux immeubles sinistrés, et prend toutes les décisions relatives à l’urbanisme. Il est également désigné comme urbaniste chargé de dresser le plan d’aménagement de la ville de Bastia. Enfin, de 1947 à 1950, il est nommé architecte en chef de la Reconstruction pour le département de la Corse.
A partir de 1950, il exerce en tant qu’architecte libéral, associé à Louis Cypriani, et réalise de nombreux projets sur l’ensemble du territoire de la Corse. De 1953 à 1958, il est notamment architecte-chef de groupe, pour la construction d’immeubles collectifs à Bastia. Il est également chargé du plan d’urbanisme de la lagune de Biguglia pour le compte de l’association syndicale de reconstruction et collabore avec Fernand Pouillon pour la reconstruction du vieux port de Bastia.
Il est nommé chevalier de la Légion d’honneur en 1961 et continue à mener son activité d’architecte en parallèle avec une activité de peintre.